Le majestueux Nil, en Afrique, est le plus grand fleuve du monde.
Porteur des légendes égyptiennes, il possède deux sources, naissant au sud de l’équateur. Il est ainsi formé de deux grands cours d’eau, le Nil Blanc provenant de l’Ouganda, et le Nil bleu, descendu des montagnes d’Éthiopie.
Les deux nil se rencontrent à Khartoum, au Soudan, triplant ainsi leur débit et se transforment en un immense fleuve qui traverse le désert jusqu’à la Méditerranée, parcourant 6671 kilomètres. Il se transforme en rapides et en cataractes notamment près d’Assouan, lorsqu’il pénètre en Égypte. Son débit est assez moyen 2830 m3/s, mais sa puissance est par endroits impressionnante. Chargé d’Histoire, avec un grand H, le Nil est un fleuve qui en impose. Avant de se jeter dans la mer, il se divise en une multitude d’affluents au nord du Caire, et forme un delta marécageux, une zone d’agriculture intensive, à la flore et à la faune importante.
Il était appelé Hâpî par les pharaons. Tous les ans en septembre, grossi par les neiges d’Éthiopie, le Nil sort de son lit et inonde la vallée. Il se retire au mois de décembre laissant un limon très fertile, la terre arrachée aux hauts plateaux éthiopiens. Cette fertilité assure une relative prospérité. Fleuve nourricier par excellence, les civilisations qui l’ont jalonné lui sont toutes reconnaissantes. Sa vallée très verte et riche, au milieu du désert, en fait une immense oasis. Il était le cœur de l’Égypte ancienne, source intarissable de nourriture, toute la population et les villes se trouvaient concentrées sur ses rives au nord d’Assouan. Mais les changements climatiques et l’utilisation excessive de sa vallée en a desséché une grande partie jusqu’à former le Sahara en – 8000. De nos jours l’ensemble des villes de la région est concentré sur ses berges et leurs foisonnantes ressources.
L’Égypte semble tout devoir au Nil puisqu’il est écrit qu’elle est un don du grand fleuve.