Les plus grands fleuves du monde se caractérisent par leur longueur particulièrement importante.
Les plus cités sont : le Nil (6718 km), l’Amazone (6800 km) le Yangsté (6380 km) Le Mississippi (6200 km) l’Ienisseï Angara (5550 km) le Huang He (5464 km) le Ob Irtych (5410 km) l’Amour (4410 km) le Congo ( 4670 km) et le Mékong ( 4350 km).
Ils s’étendent sur des milliers de kilomètres, offrant aux pays et aux régions qu’ils traversent des possibilités incroyables d’énergie hydroélectrique, d’irrigation, d’agriculture, de commerce et d’échanges. Ils alimentent en eau et en ressources des millions de personnes. Sans eux les continents s’assécheraient. Qu’ils soient issus des montagnes, des glaciers ou des lacs, ils apportent la vie. Ils ne sont pas égaux en terme de puissance, de débit ou de navigabilité, mais ils sont partout synonymes de vie et parfois de survie. Ils entraînent sur leur passage affluents, rivières et cours d’eau, plongent dans des lacs pour en ressortir plus imposants encore, traversent des endroits désertiques ou luxuriants, symbolisent les peuples, les tribus qui les jalonnent. Ils sont mythiques ou légendaires, sacrés, mais parfois bafoués par l’homme, pollués, appauvris par d’autres lois que celles de la nature. Ils sont pourtant l’essence même de la planète, l’eau douce ne représentant que 3 % du globe. Le cycle de l’eau et du cours des fleuves et des rivières est souvent modifié par l’homme, son peu d’égard en dehors des considérations économiques, même si des mesures écologiques sont prises peu à peu pour stabiliser les ressources fluviales. Les grands fleuves surgissent de la terre et sont projetés en avant, vers le bas, et vers leur destination finale qui est le plus souvent l’océan.
Considérés comme régulateurs climatiques à l’échelle mondiale, les grands fleuves comme le Nil ou l’Amazone sont cependant menacés. Ils souffrent du réchauffement climatique et leur niveau baisse d’année en année. Les besoins en eau sont en hausse et les ressources en baisse. Ce sont les grands fleuves qui en font les frais. Ils subissent des dégradations par le biais de la pollution de même que leurs affluents, dont la puissance, au fil du temps risque de diminuer. Les barrages et les digues qui tendent à contrôler les crues endommagent cependant le cours naturel de l’eau. Le Yangsté reçoit des milliards de tonnes d’eaux usées alors qu’il alimente 40 % du territoire chinois. Le Nil a parfois du mal à rejoindre la mer, à cause des pratiques agricoles inadaptées qui le cernent.
De plus les fleuves sont souvent partagés entre plusieurs nations ce qui entraîne des conflits concernant leur gestion.
Les grands fleuves du monde, porteurs de légendes et symboles de vie, avec leurs noms qui résonnent comme autant de contes, Nil, Amazone, Mississippi, et tous les autres, symbolisent chacun à leur manière, l’importance de l’eau, de son parcours, de son environnement pour les hommes qui en bénéficient.